Comment faire de la place dans son agenda en s’écoutant

Il y a quinze jours, on parlait de se (re)mettre au sport. On peut élargir le champ : se (re)mettre à la peinture, au macramé, apprendre à faire la cuisine – n’importe quelle activité qui nous ferait plaisir, mais à laquelle on a jusqu’à présent renoncé faute de temps, de pêche, de moyens, voire des trois à la fois.

Tenez, par exemple, il y a quelques années, j’ai eu envie de prendre des cours de peinture. J’étais fauchée, mon agenda débordait de tous les côtés. Qu’à cela ne tienne, j’y ai casé deux heures d’atelier hebdo. Évidemment, à chaque fois que je manquais un cours, ce qui m’arrivait assez régulièrement, je m’en voulais à mort.

Est arrivé mars 2020.

Mon prof a très vite proposé des ateliers sous forme de vidéo tutos — on s’abonne pour un prix modique, on les suit quand ça nous va et on peut même partager ses œuvres en ligne.

Top : ça rentrait tout à la fois dans mon budget, mon agenda. Je peux même m’offrir de temps à autre un stage en présentiel le week-end.

J’en ai conclu une chose : si je m’étais plantée avec mon premier choix, c’est parce que je n’avais pas pris le temps de réfléchir à la manière dont je pourrais concilier mon envie avec mes contraintes.

Désormais, quand j’ai envie d’intégrer une nouveauté dans ma vie — comme créer ces posts —, je me pose et je fais une liste (j’adore les listes, on en reparlera bientôt, tiens). Je pose sur un papier — A3, oubliez les post-it ! — mon projet au centre et je note mes contraintes et mes envies tout autour. Motivations, freins, comment j’ai envie que ça se passe — seule ou en groupe ? à l’intérieur, dehors ou en ligne ? –, temps que je peux y consacrer, énergie que cela va me demander (ou m’apporter), bref, absolument tout ce qui me passe par la tête.

Je me donne du temps, je laisse volontiers la feuille traîner une semaine. A la fin, je fais le point. Soit je sais par où empoigner la chose et je me donne toutes les chances de réussir. Soit je renonce (momentanément), mais au moins je sais pourquoi — et surtout, je sais ce qu’il me manque pour m’y mettre.

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